Circuit court de Saverdun

– Saverdun, Ariège –

Drive fermier, produits locaux à la cantine, jardins partagés : Saverdun, exemple d’une petite ville très engagée dans l’alimentation locale et durable

> Site web de l’initiative

1- Introduction

La municipalité de Saverdun (environ 5000 habitants) s’intéresse de longue date aux circuits courts alimentaires, mais l’année 2020 a constitué un tournant : outre de relancer un programme ambitieux d’approvisionnement local pour la cantine, la commune a initié avec les producteurs locaux un drive fermier et multiplie les actions de sensibilisation autour de l’alimentation durable, notamment via la mise en place de jardins-maraichers partagés. Des projets qui portent déjà leurs fruits. 

2- Histoire et valeurs du projet

 

Alexandre dans son verger

2.1 – A l’origine : un projet axé sur la restauration collective

La commune de Saverdun s’intéresse aux questions d’approvisionnement local depuis de nombreuses années : dès 2001, la municipalité a « cherché à augmenter la part de produits locaux dans la restauration collective, à passer des partenariats avec la Chambre d’agriculture, faire des évènements comme la semaine du goût ou la semaine du terroir, etc. ».

 Ces initiatives s’étaient néanmoins un peu essoufflées ces dernières années, pour deux raisons : d’une part à cause de l’extinction des « Pays » – au travers desquels une part de ces programmes s’inscrivaient initialement ; d’autre à part en raison de la charge de travail lié au système complexe d’approvisionnement de la cantine, de plus en plus difficile à assumer pour ses employés.

2.2 – L’intention de départ

Un tournant s’est produit lors du premier confinement : « il y a eu une volonté de quelques agriculteurs d’essayer de développer la vente directe. Un groupe de travail s’est constitué et de là est née la volonté de créer un drive fermier ».

Agnès, consultante chargée d’accompagner le développement du projet est arrivée au mois d’octobre et dès décembre a été mis en place un premier « drive de Noël » qui a « très bien fonctionné » : « C’était en plein mois de décembre, il faisait froid, donc on a mis en place uniquement des produits non périssables, des conserves. On a fait ça dehors car il y avait le confinement. On a aussi créé un panier de Noël, un panier apéro et repas, mais ça n’a pas trop marché, les gens préféraient commander produit par produit. En tout, on a eu 55 commandes. On était contents et les producteurs aussi, puisqu’il n’y en a qu’un seul qui a quitté la démarche depuis ».

Sur la base de cette première expérience, le groupe a ensuite préparé une solution de drive fermier plus durable, qui a été lancée en avril 2021 – initialement tous les quinze jours, puis toutes les semaines depuis peu. 

Mais ce drive fermier n’est pas le seul projet de la commune relatif à l’alimentation locale et durable : « depuis l’arrivée d’Agnès et Coralie, les choses se sont relancées pour la cantine. Il y a aussi un nouveau directeur de la restauration scolaire qui joue un rôle moteur et a le souhait de développer le bio et local, ainsi qu’une volonté politique forte. De même, une nouvelle dynamique s’est initiée s’agissant des jardins partagés de la commune, avec la volonté de tisser des liens entre tous ces différents programmes : l’idée est que les enfants aillent visiter les jardins collectifs ; que des gens du jardin collectif consomment au drive ; que des producteurs du drive approvisionnent la Cantine… Tout ça est en construction. »

En définitive les objectifs sont multiples :

  • Sensibiliser à l’alimentation saine et durable et au système agricole qui la sous-tend
  • Offrir une alimentation de qualité aux habitants et tout particulièrement aux enfants
  • Mettre en valeur les produits locaux
  • Revitaliser le centre commerçant de Saverdun, notamment en favorisant la déambulation dans le centre
  • Assurer une juste rémunération aux producteurs locaux et créer de nouveaux débouchés

Si cette nouvelle dynamique commence seulement, des effets positifs se font déjà ressentir : « je le vois surtout sur les enfants. Mes enfants parlent tout le temps de la cantine et la trouvent géniale. C’est un bon signe. Pour le drive fermier, c’est beaucoup d’énergie, mais c’est positif. L’impact en termes de volume est bien sûr limité en comparaison des supermarchés présents sur la commune, mais c’est déjà quelque chose ! »

3- Réseaux d'appartenance

La municipalité de Saverdun a orchestré cette démarche de façon concertée.  

Elle a d’abord cherché à impliquer les commerçants : « ils ont été invités à la première réunion de travail et sont tenus au courant des décisions par mail. Ils ne sont pas forcément associés à toutes les réunions, mais ils ont connaissance du projet et il n’y a eu aucune réticence : à partir du moment où on les inclut et qu’on fait circuler l’information, tout se passe bien ». 

La démarche s’appuie largement sur l’association Saverdun dynamique, qui héberge pour l’instant le drive fermier et en assure la gestion financière et comptable – et en particulier le dispatch du produit des ventes aux producteurs.

4- Produits et producteurs

Nadège et Gary, deux artisans boulangers de Saverdun

Pour la cantine, le modèle est en train d’évoluer vers le recours à une plateforme coopérative : les produits étaient originellement sélectionnés et commandés chaque jour de façon « privée » par les gestionnaires de la cantine auprès de producteurs locaux – un système épuisant, récemment abandonné au profit d’une plateforme coopérative Terroir Ariège Pyrénées, « qui travaille en direct avec des agriculteurs et s’occupe de la logistique ».

Le drive fermier comporte pour sa part quinze producteurs : « on a du fromage, du vin, de la viande, des légumes, du miel, des produits à base de fruits – mais plus de fruits. On a une offre assez diversifiée. La motivation des producteurs varie, et donc aussi leur implication dans la démarche : certains sont intéressés par l’aspect militant, d’autre sont à la recherche de débouchés – on a par exemple deux maraîchers qui démarrent. On a aussi des gens plus rodés, dont le marché était d’habitude toulousain et qui avaient envie de proposer leurs produits là où ils vivent. Il y a vraiment plusieurs profils ».

Au départ, c’est l’équipe à l’origine du projet qui est allée chercher les nouveaux producteurs : « au tout début, il n’y avait que trois ou quatre producteurs dans la démarche. Les autres, ce sont des gens qu’on a été cherchés en fonction des produits qu’on a trouvés intéressants et qui étaient disponibles sur Saverdun. »

Une charte « discutée collectivement » a rapidement été mise en place et fixe plusieurs critères pour l’intégration de nouveaux producteurs, en mettant surtout l’accent sur l’origine locale des produits : « le périmètre de nos producteurs doit être ultra-local sauf si des produits manquent sur Saverdun, par exemple le fromage. Dans tous les cas, nous nous fixons trois producteurs maximum par type de production, et parmi ces trois producteurs, seul un peut être à l’extérieur de Saverdun. La charte comporte d’autres critères, qui sont toujours en cours de discussion ». 

5- Modalités de commercialisation


Préparation des commandes

Pour le Drive fermier, l’équipe initiatrice du projet a dû faire un choix difficile : organiser leur drive via la solution proposée par la Chambre d’agriculture ou le prendre en charge directement.

La solution proposée par la Chambre d’agriculture « qui comprenait toute l’ingénierie et l’animation du drive fermier, était assez intéressante du point de vue de la municipalité – on y était plutôt favorables à la Mairie. Mais ils réclamaient 10% de commission sur le chiffre d’affaires, ce qui n’a pas convenu aux producteurs. On a donc été dans leur sens, ce qui a eu des effets positifs, même si pour la mairie ça a quand même été assez lourd ».

Finalement, c’est donc la construction du circuit court « en autonomie » qui a donc été privilégiée.

Pour ce faire, c’est la plateforme en circuit court CoopCircuits qui a été choisie après un comparatif : « La plateforme Cagette avait été proposée, mais on a trouvé qu’elle manquait de côté sexy ; la Chambre d’agriculture proposait une prestation clé en main avec le logiciel Socleo moyennant 10% de commission, ce qui n’a pas été accepté par les producteurs ; à Saverdun, une société informatique nous avait proposé un logiciel, mais il n’était pas encore totalement abouti ; donc CoopCircuits nous a semblé être une bonne alternative, d’autant que je connaissais deux autres circuits courts qui l’utilisaient déjà – mon panier de campagne à Toulouse et la commune de Malmort ».

A l’expérience, ils se disent satisfaits par la plateforme, même si certaines faiblesses sont évoquées :« Le fonctionnement par cycle de vente embête un peu les producteurs, surtout les producteurs de viande qui ont besoin d’un fonctionnement plus souple, d’avoir plus d’anticipation, d’avoir des produits en précommande. Or avec CoopCircuits, il  faut ouvrir un cycle de vente spécifique. Autre problème mentionné par les producteurs : quand le stock est à zéro, le produit disparaît alors qu’il faudrait qu’il soit grisé – qu’on ne puisse plus commander, mais que le producteur reste visible pour des questions de marketing. Les rapports ne sont pas super simples non plus et demandent à être remanipulés. Et lorsque l’on a plusieurs cycles de ventes ouverts en même temps avec plusieurs dates différentes, il faudrait le rendre plus visuel pour le client. Voilà les choses qui pourraient être améliorées »

Le paiement est réalisé sur place, à la récupération des produits, et seulement en chèque ou espèce.

Voir la page CoopCircuits de Saverdun ICI

6- Modalités logistiques


Local de stockage

6.1 – Cantine

La cantine réalise « un peu moins de 400 repas par jour ».

Le modèle d’approvisionnement est en train d’évoluer : à l’origine, les commandes étaient réalisées chaque jour de façon « privée » auprès de producteurs locaux – un système épuisant, récemment abandonné au profit d’une plateforme coopérative Terroir Ariège Pyrénées, « qui travaille en direct avec des agriculteurs et s’occupe de la logistique ».

Travailler avec cette plateforme permet « de concentrer les fournisseurs […] avec l’objectif d’atteindre les critères fixés par la loi Egalim avant la fin du mandat – ce qui est assez ambitieux – , mais sans se contraindre à avoir un panel de 30 fournisseurs ». 

6.2 – Drive fermier

L’organisation logistique du drive fermier est « un peu artisanale », explique Agnès – mais fonctionne très bien !  

Le drive fermier est implanté dans un local prêté par la mairie : un ancien garage aménagé avec des étagères, remplies de cageots numérotés de 1 à 50.

A l’intérieur, également, une chambre froide professionnelle avec double porte, aussi prêtée par la Mairie, qui permet notamment de stocker la viande – emballée par chaque producteur soit sous vide, soit sous plastique – et de les maintenir à température constante.

L’acheminement des produits est fait de façon largement individuelle – même si des coups de main sont régulièrement donnés entre producteurs : « tous les producteurs sont de Saverdun, donc ils s’auto-organisent de façon informelle : quand un producteur ne peut pas, un autre va chercher chez lui ; on a une exploitation où ils sont trois et un seul va apporter les produits de tout le monde ; etc. Ils peuvent livrer en complète autonomie, ce qui leur donne plus de souplesse : la clé du local est disponible à la mairie tout le temps ».

Les producteurs peuvent livrer à partir du jeudi matin : « on dispatche ensuite le sec dans les cageots et le frais par producteur. On attribue des numéros par commande, et on met les numéros sur les plastiques des sous-vide. On a des fleurs aussi parfois, donc il faut mettre les fleurs à côté… On fait parfois des erreurs, donc a mis en place une boîte mail dédiée au drive qui permet de faire des réclamations, et on met ensuite le client directement en lien avec le producteur ».

Les distributions se font le jeudi après-midi de 17h à 19h. Un créneau horaire particulièrement intéressant en ce qu’il s’inscrit en complément du marché « qui a lieu le vendredi matin ce qui n’est pas pratique pour les actifs, nombreux dans la commune : les horaires du drive permettent ainsi de capter une autre clientèle ».

7- Autres activités

En plus des circuits courts, la municipalité s’investit également dans les jardins partagés : « on a choisi un terrain (environ 300 m2) qui appartenait à la mairie et on a lancé sur la feuille d’information de la mairie un appel à personnes intéressées, auquel ont répondu 12-13 personnes. Les services techniques ont été très mobilisés et ont notamment apporté de la terre végétale. On a mobilisé un des producteurs du drive qui nous a donné des plants qu’ils ne pouvaient plus vendre. Aujourd’hui, il y a huit ou neuf habitants bien impliqués dans ce jardin. Le groupe s’auto-organise, mais a deux référents. On a aussi un jardin pédagogique à l’école, où on a notamment mis en place des composteurs ». 

Il y a aussi une initiative « jardins familiaux » en étude, portée par Le Secours Populaire, qui se ferait cette fois plutôt sur des parcelles individuelles, notamment pour des familles demandeuses alimentaire.

8- Modèle humain : RH et gouvernance

8.1 – L’impulsion et l’organisation technique du projet 

La mise en place complète du drive et la nouvelle impulsion donnée aux circuits courts dans la commune a demandé en travail, du côté de la municipalité et d’Agnès, « l’équivalent en tout d’un gros mi-temps sur quatre/cinq mois ». Toutefois, l’équipe reconnait que, « pour faire les choses vraiment bien, développer l’activité, faire plus de communication, et du coup développer les commandes, il aurait fallu l’équivalent d’un poste à temps plein ».

La municipalité ne pouvait pas assumer seule cette charge de travail et a eu recours à un prestataire privé, Agnès, « qui avait déjà travaillé sur la commune et qui venait d’achever une reconversion précisément dans ce domaine. On a donc recruté Agnès en prestataire de services pour développer le drive fermier ainsi que tout notre projet global sur l’alimentation durable : accompagnement de la Cantine ainsi que son équipe, lien avec les producteurs, mais aussi développer tout ce qui touche au volet social avec les habitants de la commune comme des jardins partagés ».

Coralie, arrivée en stage à la Mairie au moment où ces initiatives se lançaient, a également énormément participé à la réalisation de ces projets.

8.2 – La gouvernance 

Deux comités de pilotage (un pour la cantine, l’autre pour le drive-fermier), définissent les grandes orientations du projet :

  • Pour la cantine, « il comprend des élus, les techniciens de la mairie, le service restauration et enfance. On pourra y intégrer par la suite les services techniques ou l’école, si besoin ponctuellement ».
  • Pour le drive fermier, ce sont les producteurs ainsi que l’équipe de la mairie. Les décisions sont prises par consensus. A terme, l’idée serait que les producteurs créent une association dédiée.
  • Pour les jardins collectifs, ce sont les personnes concernées ainsi que les services techniques.

 8.3 – La réalisation des préparations et des distributions

S’agissant de la préparation-distribution, celle-ci est réalisée par les producteurs.

Tout le travail est organisé via des tableaux partagés : « un tableau où ils indiquent leur production sur l’année, un tableau de créneau pour participer à la préparation et aux distributions des paniers ». Le système fonctionne bien, même s’il y a pour l’heure un ou deux producteurs qui ne participent pas, ce qui pourra à terme poser des problèmes.

Des discussions sont en cours pour indexer en partie le niveau de participation aux préparations-distributions au chiffre d’affaires réalisé dans les ventes, tout en gardant un minimum de participation obligatoire par an.

Pour la communication quotidienne entre tous les membres, celle-ci se fait par mail, WhatsApp (via un groupe dédié), téléphone ou texto.

9- Modèle juridique

A l’heure actuelle, le circuit court est organisé juridiquement et financièrement par une association, Saverdun Dynamique, qui s’occupe par ailleurs d’évènements locaux : « c’est l’association qui encaisse les paiements pour le compte des producteurs et redispatche ensuite bénévolement le produit des ventes ».

10- Modèle économique

Le coût technique de la mise en œuvre d’une telle démarche pour une municipalité est avant tout un coup humain : « c’est une démarche qui nécessite de l’investissement, de l’animation, de la motivation et de l’énergie, mais il n’y a pas de frein technique. Il faut juste que des personnes y consacrent du temps – si ce n’est pas quelqu’un d’interne à la mairie, il faut employer un consultant ».    

A l’heure actuelle (juin 2021), le drive fermier de Saverdun enregistre en moyenne 25 commandes par semaine et semble avoir atteint un rythme de croisière. Le prix moyen du panier a baissé avec le passage d’un rythme bimensuel à un rythme hebdomadaire : “on est passé d’une moyenne variant entre 38 et 57 euros à des paniers aux alentours de 20/30 euros” (soit entre 2000 euros et 2900 euros de CA mensuels).

Le prix des produits est librement fixé par les producteurs : « le but est qu’ils aient une juste rémunération pour leur travail, donc on n’applique aucune commission supplémentaire ».

Pour la cantine, se pose la question du financement du surcoût engendré par un approvisionnement local : « le Maire tient à ce que le prix du ticket de cantine n’augmente pas, si bien que la mairie devra peut-être investir un peu pour compenser la hausse des coûts – qui demeurent encore en cours de calcul ».

La Mairie a candidaté aux appels à projet / subventions du plan de relance, notamment pour la formation du personnel et l’équipement de la cantine ainsi que l’aide apportée par Agnès.

11- Communication et marketing

La communication de l’équipe est riche et variée :

  • Pour le lancement, en avril, des flyers ont été réalisés, ainsi que des communications sur le site de la mairie et la page Facebook de la Mairie – et lors du premier « test » à Noël, des petits tampons ont été créés
  • Une communication hebdomadaire par mail a été mise en place : « chaque semaine les produits sont présentés, notamment les nouveautés. La liste de mails comprend toutes les personnes qui ont déjà commandé ».

  • Deux grandes affiches ont été imprimées et vont être placées à l’entrée de la ville, ainsi qu’une affiche horizontale qui va être installée sur le local.

  • Des bénévoles de la Commune ont cousu main des sacs de courses, avec dessus l’effigie du drive.

  • Et une campagne de photos par un photographe professionnel est en cours, avec notamment des portraits des producteurs

  • Sans oublier la page d’accueil sur CoopCircuits, toujours mise à jour
12- Enjeux et avenir

La clef pour les mois qui viennent sera de consolider l’autonomie du dispositif en faisant en sorte qu’il soit pleinement pris en charge par les producteurs, dans le cadre d’une association dédiée. Une transition qui s’annonce délicate : « gérer cette surcharge de travail n’est pas évident pour les producteurs, qui sont déjà à la fois des chefs d’entreprises et des producteurs. Je pense qu’il faut trouver une manière de valoriser l’animation du dispositif ».

Aujourd’hui, l’équipe ne voit « plus forcément d’obstacles » à la poursuite du projet : « les choses se sont bien enchaînées : c’est beaucoup d’énergie et cela a un coût, c’est une démarche qui nécessite de l’animation et de la motivation, mais il n’y a pas de frein technique ».

13- Récap !

Nom de l’organisation : Drive Fermier de Saverdun

Adresse : Saverdun

Sites Web : https://www.coopcircuits.fr/drive-producteurs-saverdun-village/shop
https://www.facebook.com/villedesaverdun /
https://saverdun.wixsite.com/saverdun

Nom du référent (avec poste) : Agnès Duguine (consultante), Coralie Massip (Stagiaire), Fanny Rousseau (chargée de projets pour le développement de la ville)

Territoires desservis (urbain, rural, national, régional, départemental, communal, à l’échelle d’un PNR) : communal

Structure juridique (entreprises, associations, coopérative, organisme communautaire, organisme gouvernemental, autre) : association

Date de création : 2020

Quel volume approximatif de ventes / de CA ? : 2000-2900 euros par mois

Comment caractérisez-vous de façon globale votre circuit de distribution ? Drive fermier / cantine

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